peur dans l'immobilierComme nous l’avons évoqué sur la page : l’investissement immobilier pour les nuls, la peur et la crainte de faire des erreurs font parties intégrantes des investissements locatifs. Je tenais à effectuer ce chapitre rapidement sur mon blog pour essayer de mettre en avant une émotion qui est tout à fait compréhensible en ce qui concerne l’immobilier : la peur. Concernant l’immobilier, elle intervient à différents moments. Au tout début, lorsque l’on a décidé qu’il serait bien de réaliser des investissements et qu’il est temps de passer à l’action. A ce moment là, tous les doutes reviennent : « Et si je faisais une bêtise et si le vendeur essayait de me rouler », « c’est trop beau pour être vrai ». Cette peur dans l’immobilier est souvent liée aux doutes, aux connaissances qui sont trop peu précises. Ensuite, il y a peur qui subsiste lors de l’achat, on se remet en question : « est-ce que j’ai tout bien pris en compte ? », « dans mes calculs, je n’ai pas compté ça ! ». Celle-ci aussi est totalement logique alors que vous aurez obligatoirement étudié l’affaire et que vous n’aurez rien laissé au hasard. Ressentir de la peur est donc tout à fait normal, chaque investisseur l’a ressenti aux diverses étapes mais chaque investisseur sait des choses que vous ne savez peut-être pas encore.

« Vous interdisez les erreurs, vous empêchez ainsi la victoire » Max-Pol Fouchet

1)- Comprendre que la peur est tout à fait logique à cause de notre manque d’éducation financière

Ce qui nous accompagne dès le départ, c’est la peur de perdre de l’argent. Il se peut fortement que vous souhaitiez réaliser un investissement immobilier pour diverses raisons mais que votre vision de l’argent vous en empêche tout au moins au début. Comme de nombreux auteurs et formateurs l’expliquent (O.SEBAN, O.ROLAND ou encore R.KIYOSAKI…), notre éducation nous apprend beaucoup à accumuler des connaissances pour les restituer lors d’épreuve et ainsi obtenir des diplômes. Ensuite, ces diplômes doivent nous servir à obtenir un bon travail et un bon salaire par la même occasion. « Je suis moi-même enseignant, alors là je caricature un peu mais c’est pour éviter d’entrer dans des détails qui ne nous intéressent pas spécialement maintenant Rire pour l'immoblier ». Si nous réfléchissons un instant, à aucun moment durant notre jeunesse et même par la suite, nous n’avons eu « une éducation financière ». Notre société, dans laquelle nous ne pouvons quasiment rien faire sans argent, n’apprend pas aux jeunes, durant leur progression vers l’âge adulte, les bases essentielles de la finance. Ils doivent attendre 18 ans pour pouvoir regarder un compte sur lequel il est difficile pour eux d’y comprendre quelque chose. Sans entrer dans les détails, cela veut dire que l’argent est quelque chose de secret. On en entend parler, on sait que l’on peut acheter des choses avec, on sait aussi que cela crée de nombreux problèmes dans divers domaines mais au final, on n’apprend rien concernant l’argent avant que l’on décide soi même de s’y intéresser. Un jeune qui sort de formation sait qu’il doit avoir un beau diplôme pour obtenir un job sympathique qui lui permettrait de gagner un salaire intéressant (ça c’est dans le meilleur des cas…). Notre passé, notre éducation nous amène automatiquement à penser l’argent comme quelque chose de grave, de difficile à gagner et quelque chose qui fait très peur car le manque d’argent pourrait détruire notre vie. Je conclurai ce paragraphe en précisant que suite à notre éducation, suite aux formations que l’on fait à l’école, il était totalement logique que nous ayons un rapport à l’argent qui pose problème au moment où l’on veut investir et que cela nous fasse peur. Pour ma part, les lectures que j’ai réalisées à ce sujet et il y en a des très parlantes (« Père riche, père pauvre » par exemple de R. KIYOSAKI ou encore « Tout le monde mérite d’être riche » d’O.SEBAN) m’ont aidé à prendre conscience des limites que nous nous fixons au sujet de l’argent et la peur que cela engendre. Je vous assure qu’une fois ce cap franchi, plus rien ne sera jamais pareil.

2)- Apprendre, se former pour appliquer des principes simples en immobilier

Dans ce paragraphe, j’ai l’impression que j’enfonce des portes ouvertes Rire pour l'immoblier mais je me suis permis de l’écrire pour plusieurs raisons : –> la première est que je sais qu’il est difficile de trouver des formations qui conviennent, on ne sait pas comment chercher et on a une nouvelle fois l’impression que les formations sont des arnaques et que l’on va donc se faire avoir. « Je comprends tout à fait, j’ai ressentis exactement les mêmes choses ». Sachez juste que pour limiter ses peurs avant d’investir et surtout pour apprendre à investir dans l’immobilier meublé ou autre, il est impératif, primordial, indispensable de se former. Il existe à l’heure actuelle des choses très bien et d’autres en construction qui vont l’être également. « J’en parlerai prochainement dans des articles en mettant en avant des choses essentielles à réaliser avant d’acheter de l’immobilier ». –> L’idée également est de comprendre qu’une formation vous apportera des principes simples à mettre en place qui ont fonctionné pour les autres. Une nouvelle fois, les choses que l’on apprend en formation sont des principes, des fondements à mettre en place qui limitent grandement le facteur risque. La plupart du temps pour ne pas dire toujours, les formateurs ont une grande expérience et appliquent les principes qu’ils évoquent et devinez quoi ? Ça fonctionne ! « Je donnerai  un principe très simple à appliquer et très concret dans le paragraphe suivant » Le fait d’obtenir des éléments pour débuter, des bases solides et fondées rassure énormément, on voit que d’autres l’on fait et qu’ils ont réussi. Il suffit ensuite d’être « un bon septique » (terme d’O.ROLAND), c’est-à-dire prendre les exemples avec une curiosité positive et tester pour s’assurer que cela fonctionne bien. –> Un dernier point concernant les formations qui est extrêmement important à mon avis, c’est qu’elles vous permettent d’être entouré. Vous êtes avec des formateurs qui vous apportent des éléments incontournables mais vous pouvez aussi être en contact avec des personnes qui sont dans un état d’esprit comme le votre. « Croyez-moi, ce point change tout ! Vous n’êtes plus avec les personnes autour de vous qui vous découragent ou alors vous prennent  pour un fou parce que vous voulez faire quelque chose qui sort de l’ordinaire et vous place en dehors d’une certaine zone de confort. Rien que les exemples que vous pouvez voir en vidéo lors des formations ou à d’autres moments vous permettent de trouver en vous des ondes très positives qui vont vous pousser à l’action ». « J’en profite pour remercier Sandrine qui m’a toujours soutenu et accompagné dans mes démarches, jusqu’à faire les formations avec moi…aujourd’hui elle est aussi propriétaire d’un bel appartement de 80m² et et de 2 petites maisons ».

3)- Appliquer des règles simples une fois apprises et se lancer dans un « petit » premier achat

Dans ce paragraphe, je vais vous donner un exemple de règle simple que j’applique obligatoirement avant n’importe quel achat. Je pense que vous allez aisément comprendre cette règle que j’ai moi-même apprise et à laquelle je ne déroge jamais. Pour tout achat, je veux être dans une règle de calcul appelée (la règle des 70) : Concrètement, le montant que je rembourse à la banque (le crédit immobilier) doit être d’un montant équivalent à 70% du loyer que je perçois. Alors c’est un pourcentage maximum car bien évidemment, une affaire pour laquelle le montant du crédit représente 50% des loyers encaissés m’intéressera d’autant plus. « Pour mieux visualiser le principe, je vous donne l’exemple d’une maison de 90m² que j’ai acheté  dans le Loiret ». 

  • Je rembourse 271.58 euros à la banque chaque mois.
  •  J’encaisse 520 euros de loyer chaque mois.
  • 271.58 euros représente environ 52 % de 520 euros, ma règle est donc appliquée et dans ce cas, c’est même encore plus rentable Clein d'oeil immobilier.

Nous verrons plus tard tous les moyens existant pour trouver des biens qui permettent de « rentrer dans cette règle » et il y en a beaucoup. C’est ce que l’on appelle les bonnes affaires. Ce principe est une base très importante, il y a ensuite beaucoup de paramètres simples à utiliser pour justement parvenir à rester dans cette règle. Pourquoi acheter un petit bien pour débuter ? De mon point de vue, c’est important même si j’ai vu l’inverse c’est à dire des personnes qui ont vite acheté des immeubles. Je pense que les règles, les principes à appliquer demandent un peu de temps à être intégrer mais il faut aussi et surtout un passage à l’action. Il sera plus facile et surtout moins effrayant de réaliser des calculs en utilisant des sommes situées entre 30 et 60 000 euros plutôt que « se faire peur » avec 6 chiffres… De plus, ce sera un excellent moyen de prouver à votre banquier que vous êtes quelqu’un de sérieux, appliqué et réfléchi. « D’ailleurs, j’en profite pour faire une petite parenthèse sur ce point : la première affaire doit être très bonne, vous devez impérativement faire vos preuves et montrer vos compétences pour que la banque vous voit différemment. Le banquier est un gestionnaire de risque et il veut vite voir qu’il ne prend pas de risque avec vous. » Par la suite, vous progresserez rapidement et il ne deviendra plus du tout difficile de jongler avec plus de chiffres Rire pour l'immoblier.

4)- S’entourer de personnes compétentes dans le domaine de l’immobilier au fur et à mesure des avancées

S'entourer d'une équipe en immobilierJe n’entrerai pas trop dans les détails ici pour une raison essentielle : je consacrerai nombres d’articles ou autre à ce sujet. J’ai une philosophie qui est assez dynamique et je pense qu’il sera intéressant que je vous apporte plus de détails sur des points importants de collaboration dans le domaine de l’immobilier. Ici, je veux juste apporter des éléments pour minimiser votre peur. Partons de mon exemple directement : « Aujourd’hui, je m’appuie sur deux agents immobiliers pour les achats, un courtier en travaux et donc plusieurs équipes d’artisans en fonction des lieux et des souhaits d’aménagement, un magasin unique pour les meubles qui me propose livraison et montage des meuble pour une centaine d’euros, une agence immobilière pour les locations, mon banquier avec qui je travaille depuis 15 ans et une équipe de gestion locative pour mes mobil home… » Surtout ne prenez pas peur !  Je veux juste vous montrer que l’on n’avance pas seul. Je peux même dire que l’on apprend à s’entourer de personnes  avec lesquelles cela fonctionne bien. Ma philosophie : quand on s’entend bien avec une personne qui fait un bon travail, il ne faut surtout pas « la perdre ». J’essaie d’être toujours juste si on l’est avec moi. Il m’est arrivé de me séparer de personnes au début mais ce n’est pas grave, au contraire vous percevez encore plus l’importance des bonnes relations. Je vous assure que s’entourer progressivement rassure et cela arrive assez rapidement finalement si l’on s’ouvre, la peur qui existait au début disparaît totalement. J’ajouterai, et c’est un point extrêmement important à mon sens, vous développez des relations très sympathiques avec des personnes qui vous comprennent. Il m’arrive régulièrement d’aller boire un verre (avec modération bien sûr) avec certaines d’entre elles.

5)- Améliorer la « compétence  chance », le manque de chance ne peut plus faire peur dans l’immobilier !

J’ai voulu joindre ce paragraphe ici car je trouve qu’il conclura très bien cet article et je voulais aussi dire que les propos que je vais tenir ici sont essentiellement inspiré de m Philippe GABILLIET (Professeur en Leadership au Conservatoire National des Arts et Métiers et Professeur de Psychologie et de Management). Pourquoi la chance est une compétence qui se travaille ? M GABILLIET explique que pour réussir il faut 3 choses essentielles : le talent qui se développe, le travail et aussi la chance. Cela tombe bien on peut améliorer tous ces points. En fait, la chance pour lui : c’est être suffisamment actif pour déclencher « la boîte à opportunité de notre esprit ». Les opportunités, c’est quoi ? : -rencontrer les bonnes personnes -aller sur les différents « lieux » de la culture, de l’immobilier -être à l’écoute des bonnes choses, des bonnes demandes Pour aider ces points, il parle de 4 postures principales à adopter : -Etre vigilant, curieux : savoir sortir de ses propres routines (cela s’active et nous pouvons préparer notre esprit à ça) -Se constituer un réseau, celui qui réussit est au centre du réseau et parvient même à créer du lien entre les membres du réseau. -Etre conscient que la chance ne marche pas toujours. Les échecs font parti de l’avancement et sont même des sources inspirantes pour un autre projet. -Anticipation : Les chanceux ont souvent un projet d’avance et se crée ainsi une nouvelle opportunité. Ces quelques lignes peuvent paraître très philosophiques mais sont en fait très concrètes. Vous le découvrirez lors de vos avancements, j’en suis persuadé. Ce que l’on peut  en retenir pour l’instant est que ce qu’on appelle « chance » dans l’immobilier est un concept qui n’existe pas vraiment. Beaucoup de compétences se développent si on s’y prépare, si on s’y intéresse mais c’est bien l’ensemble de ces compétences qui représentent la chance… Donc, n’ayez surtout pas peur, si vous estimez ne pas avoir de chance vous allez améliorer progressivement cette compétence ! Pour en savoir plus, vous pouvez lire également : 8 principes immobiliers la checklist complète d’une visite d’appartement 3 règles en immobilier pour trouver la bonne affaire Ou investir en immobilier ? Comment bien acheter son premier appartement ? 7 erreurs en immobilier locatif Astuces et conseils immobiliers Quelles sont les démarches pour vendre son appartement ? L’achat d’un appartement, quelles démarches ?

Mots clés : Achat immobilier,  peur dans l’immobilier, principes pour éviter de se faire peur en immobilier


Cet article un peu théorique est terminé, n’hésitez pas à commenter ou à partager votre expérience. Si vous pensez que cela peut intéresser quelqu’un que vous connaissez, un petit clic sur « partage » sera le bienvenu ! A très bientôt Yann