Comment fonctionne le régime réel simplifié en location meublée ?

Comment fonctionne le régime réel simplifié en location meublée ?

Comment fonctionne le régime réel simplifié avec la location meublée ?

L’article dédié à la fiscalité sur la location meublée non professionnelle évoquait 2 régimes particuliers : le micro bic et le régime réel simplifié en location meublée.

Le régime réel simplifié (lmnp régime réel simplifié) est donc un des moyens très intéressants pour déclarer les revenus issus de la location meublée professionnelle ou de la location meublée non professionnelle.

Le fait d’être au régime réel signifie que le loueur en meublé va être imposé en fonction du résultat annuel dégagé.

On va bien évidemment détailler tout ceci dans cet article.

Il est à noter que le terme « simplifié » signifie juste que lors de la déclaration il est demandé un peu moins de détails comptables à remplir que pour un régime réel normal.

Dans le cas de du LMNP ou du LMP, le régime réel simplifié est tout à fait suffisant et adapté. Voyons précisément son fonctionnement et pourquoi ce régime fiscal est souvent vu comme un véritable avantage fiscal.

1- LMNP et régime réel simplifié : rappel

Pour commencer, rappelons qu’il est possible d’opter pour le régime réel simplifié à partir de n’importe quel montant des recettes locatives. C’est un choix du loueur en meublé qui se fait à partir du moment où ce régime fiscal devient plus intéressant pour celui-ci.

Cependant, tout loueur meublé non professionnel « passera » automatiquement sous ce régime à partir du moment où les loyers excéderont 70 000 €.

interdiction au régime réel simplifié lmnp

L’option au réel s’applique à l’ensemble des revenus d’une même catégorie.

Il est impossible de déclarer une partie des revenus locatifs issus de la location meublée au réel et une autre partie au micro BIC.

Sous le régime réel simplifié, le calcul de l’impôt se fait d’après les revenus locatifs et prend en considération divers éléments qui seront soustraits à ces revenus.

Les différents éléments déduits des revenus locatifs sont :

  • Les charges déductibles
  • Les amortissements créées
  • Les intérêts bancaires

Dans un grande majorité de cas, la déduction de ces éléments des revenus locatifs permet d’obtenir un résultat imposable bien plus intéressant que le régime micro BIC (qui lui permet juste un abattement de 50% sur les revenus locatifs).

2- Le fonctionnement du régime réel simplifié en location meublée pour
le LMNP et LMP

Le régime réel simplifié permet donc de déduire des éléments des revenus locatifs issus de la location meublée chaque année.

Plus vous déduisez d’éléments de vos loyers et moins votre base imposable sera élevée. La base imposable est aussi appelée le résultat fiscal imposable.

Pour rappel, c’est à partir de la base imposable que sont calculés les impôts qu’il faudra verser chaque année à l’Etat. On y reviendra de manière plus précise dans un exemple.

Alors que déduit-on des revenus locatifs pour diminuer cette base imposable ?

2-1 Les charges déductibles dans le cas du régime réel simplifié en location meublée

Un article plus complet sur le sujet se trouve sur cette page : les charges déductibles pour l’investisseur immobilier.

charges déductibles et amortissements

Les charges déductibles sont l’ensemble des charges qu’un propriétaire bailleur a dépensé dans l’année correspondante qui sont en lien direct avec l’investissement concerné.

Vous pouvez tout à fait déduite un forfait téléphonique si celui-ci sert en majorité à la location de vos appartements.

L’idée est d’être capable de justifier l’utilité ou l’utilisation de l’achat par rapport à vos appartements.

Autrement dit, les charges déductibles correspondent à toutes les charges payées en lien avec le mode d’exploitation meublé.

Elles sont donc une première partie déduites de vos recettes locatives meublées.

 

Attention, en général, en fonction de l’expert comptable les « achats » au-delà 500€ ou 600€ passent en amortissement. On y reviendra dans le paragraphe suivant.

 

Voici quelques exemples de charges déductibles :

  • L’électricité payée dans les communs ou dans les appartements en location courte durée
  • L’assurance propriétaire non occupant du bien, de l’immeuble
  • L’entretien et les petites réparations occasionnelles
  • Les petits achats nécessaires au bon fonctionnement des locations
  •  Les frais de procédures en cas de litige avec un locataire
  •  La CFE (cotisation foncière des entreprises)
  •  Les intérêts d’emprunt, on peut les considérer comme charge
  • Les cotisations sociales payées par les LMP
  • Les frais d’agence ou de notaire peuvent être soit déduits soit amortis

Un autre « pôle » va permettre de déduire des éléments des revenus locatifs, ce sont les amortissements. Nous allons évoquer ce point dans la partie juste au dessous

2-2 Les amortissements en LMNP ou LMP (régime réel simplifié)

Voyons ce que sont les amortissements et à quoi ils servent.

2-2-1 Les amortissements pour les loueur en meublé, c’est quoi exactement ?

En règle générale, les amortissements vont être crées sur des éléments dont le montant est supérieur à 500€ ou 600€.

amortissements régime réel simplifié

Les amortissements correspondent à une perte de valeur fictive des différents éléments du bien immobilier.

Ces pertes de valeur sont alors déduites des recettes locatives comme le sont les charges déductibles.

Pour créer les amortissements, une ventilation des différentes composantes du bien est effectuée.

Chaque composante à une durée d’amortissement différente car l’administration fiscale considère qu’il faudra faire des réparations sur ces pôles au bout d’un certain nombre d’année.

On découpe différentes composantes comme :

  • L’électricité sera amortie sur 15 ans
  • La toiture sera amortie sur 20 ans
  • La façade et l’étanchéité sera amortie sur 20 ans
  • L’agencement intérieur sera amorti sur 10 ans
  • La structure sera amortie sur 50 ans
  • Les meubles seront amortis sur 10 ans

Le BOFIP a donné des barèmes qui permettent de véritablement calculer ces amortissements. Je vous propose un article dédié au calcul des amortissements pour mieux comprendre en détail cette subtilité.

Autrement dit : on sépare les éléments du bien immobilier et on crée des amortissements différents en fonction de chacun d’eux.

Chaque élément sera amorti en fonction d’un nombre d’année et ceci engendrera une somme à déduire des revenus locatifs de l’année.

2-2-2 A quoi servent les amortissements au final ?

Les amortissements crées vont permettre d’obtenir un montant total à déduire chaque année des revenus locatifs issus de la location meublée.

Prenons un exemple pour mieux comprendre :

Les composants d’une maison sont ventilés ainsi :

Composantes Valeur Durée amortissement Valeur amortissement annuel
Electricité et installation 10 300 15 ans 686 €
Toiture 10 300 20 ans 515 €
Terrain 25 750 0 0 €
Façade et étanchéité 5 150 20 ans 257 €
Agencement intérieur 10 300 10 ans 1 030 €
Structure 41 200 50 ans 824 €
Meubles 10 300 10 ans 1 030 €
TOTAL 4 342 €

 

On obtient un résultat annuel des amortissements de 4 342 €. Cette somme sera ainsi déduite des revenus locatifs ce qui permettra de diminuer la base imposable.

2-3 Les charges déductibles et les amortissements en LMNP et LMP

Ces deux éléments, si on considère que les intérêts d’emprunts sont dans les charges déductibles, vont donc être déduits des revenus locatifs.

Le résultat obtenu sera le résultat fiscal imposable.

2-3-1 Exemple un pour calculer les charges déductibles et les amortissements

Nathan a acheté un immeuble de 2 appartements et la première année il a réalisé 12 200 de recettes locatives grâce à ses locations meublées longues durées.

Il a décidé, voyant qu’il allait continuer à investir dans le meublé, de souscrire au régime réel simplifié.

En simplifiant bien évidemment les éléments, voici comment a été calculé sa base imposable :

Charges déductibles Amortissements annuels
35€ Electricité dans communs 726 € Electricité
290 € L’assurance propriétaire non occupant 595 € Toiture
145 € L’entretien et les petites réparations occasionnelles 0 € Terrain
120 € La CFE cotisation foncière des entreprises 357 € Façade
90 € Les petits achats nécessaires au bon fonctionnement des locations 847 € Agencement
890 € Les intérêts d’emprunt 824 € Structure
4900 € Frais d’agence 847 € Meubles
6 400 € Frais notaire
12 870 € 4 106 €

 

En regardant ce tableau, si on additionne les amortissements aux charges déductibles, le montant total à déduire des revenus locatifs pour cette première année est de 16 976 €.

Le bilan fiscal ou le revenu imposable est donc de 12 200 € – 16 976 € soit  – 4776 €.

Un revenu imposable négatif ne sera pas imposable dans le cas de Nathan.

Il pourra reporter ce résultat l’année suivant ce qui a pour conséquence que Nathan ne repartira pas de zéro mais bien de – 4776 €.

En réalité, le calcul est un peu plus complexe que ceci mais il n’est pas utile à ce stade de s’embrouiller.

 

Attention : en cas de résultat fiscal négatif, il existe 2 cas pour lesquels, une cotisation sociale (j’ai bien dit cotisation sociale et non prélèvements sociaux) minimale sera à payer :

  • Le loueur est LMP
  • Le loueur dépasse 23 000 € de revenus et fait de la location courte durée

2-3-2 En cas de résultat imposable positif pour le régime réel simplifié en location meublée: quelle imposition ?

Imaginons maintenant que Nathan après quelques années obtienne un résultat fiscal positif de 3 740 €. Combien devra t-il payer d’impôts ?

On va considérer que Nathan a investi seul et que son taux de prélèvement est de 12.5%.

Il devra donc payer la partie impôts sur le revenu soit 3 740 X 12% = 449 €

Il devra aussi payer les prélèvements sociaux à hauteur de 17.2% soit 3 740 X 17.2% = 643 €

Nathan devra donc s’acquitter de l’imposition suivante 449 + 643 = 1 092 €

Cette imposition viendra s’ajouter à son imposition classique sur ses revenus globaux.

2-3-3 Les amortissements et la plus value en cas de revente

Je voulais apporter une petite précision au sujet de la plus value et de son calcul lorsque vous êtes sous le régime loueur meublé non professionnel et au réel simplifié.

La plus value est la différence entre le prix de cession (prix de revente de votre bien) et le prix d’acquisition (prix d’achat de votre bien).

Mais le calcul n’est pas aussi simple. Effectivement de nombreux critères interviennent soit pour augmenter cette plus value immobilière soit pour la diminuer.

Par exemple, vous pouvez ajouter un “forfait travaux” de 15% à votre prix d’acquisition pour l’augmenter et ainsi diminuer la plus value. Je ne vais pas entrer plus dans les détails ici, ce n’est pas trop le sujet de l’article.

Que viennent faire les amortissements dans le calcul de la plus value ?

Lors de calcul de plus value en société par exemple, il faut savoir que les amortissements sont réintégrés au calcul sur la plus value.

Pour faire court, le total des amortissements qui a permis pendant X années de diminuer le résultat fiscal chaque année, est soustrait du prix d’acquisition. Pas de panique ! On va voir un exemple.

Ceci a pour conséquence immédiate d’augmenter la plus value et donc d’augmenter l’imposition sur celle-ci.

Avec le régime réel simplifié, les amortissements ne sont pas réintégrés dans ce calcul, ce qui est un avantage énorme en terme d’imposition sur les plus value.

Prenons l’exemple de Valentin et de Agathe

Je vais vulgariser en omettant des données mais l’idée est simplement de comprendre l’importance de la non réintégration des amortissements pour le calcul de la plus value.

Exemple 1 : Valentin achète par le biais d’une SCI à l’IS

Valentin revend un immeuble 150 000 € qu’il a acheté 135 000 € par le biais d’une SCI à l’IS. Il revend 10 ans après avoir acheté. On pourrait se dire, le calcul de la plus value va s’effectuer en faisant la différence entre 150 000 € et 135 000 € soit 15 000 €.

Et bien non ! Les amortissements créés pendant 10 ans vont être déduits du prix d’acquisition. Imaginons que la somme des amortissements créés sur 10 ans soit de 47 000 € (4 700 / an en moyenne), alors la plus value se calculera ainsi :

150 000 – (135 000 – 47 000) = 62 000 

La plus value calculée devient donc 62 000 € au lieu de 15 000 €. Il faudra donc donné à l’Etat un pourcentage de 62 000 € et non un pourcentage de 15 000 €.

La différence est énorme !

Exemple 2 : Agathe achète en LMNP et est au régime réel simplifié

Agathe revend un immeuble 150 000 € qu’elle a acheté 135 000 € par le biais du régime LMNP au réel simplifié. Elle revend également 10 ans après avoir acheté.

Sans prendre en compte le forfait travaux et autres critères (je vulgarise volontairement), Agathe va devoir payer un impôt sur la plus value qui sera de 

150 000 € – 135 000 € = 15 000 €

Malgré le fait qu’elle ait bénéficié des amortissements pendant 10 ans, au régime réel simplifié, ils ne sont pas réintégrés dans le calcul de la plus value. 

Je précise que l’article est écrit en 2019 – 2020. Ce constat ne sera peut-être plus adapté au moment de votre lecture. Il est logique de constater que ce point reste un avantage assez “incompréhensible” et qu’il risque d’être modifié dans les années à venir.

3- Une formation en fiscalité complète

  • Régime micro foncier
  • Régime foncier au réel
  • Micro bic
  • Régime réel simplifié
  • SCI à l’IR
  • SCI à l’IS
  • SARL de Famille

On comprend qu’il est vraiment facile de s’y perdre et qu’au contraire il est très délicat de choisir le régime le plus adapté à sa propre situation.

C’est pour ceci que j’ai décidé de réaliser une formation sur la fiscalité complète reprenant les différents moyens de déclarer ses revenus.

On passe tout au crible : les différents régimes en nom propre et en société.

La formation vous donnera absolument tous les éléments pour faire les bons choix et en ayant tous les éléments. C’est aussi en ce sens que j’ai voulu absolument être accompagné par un expert dans le domaine.

Il était impératif pour moi de :

  • Proposer quelque chose d’ultra complet
  • Proposer une formation réalisée avec un expert en la matière
  • Que la formation soit claire, compréhensible et qu’elle permette de faire des choix en fonction de situations particulières (avec des schémas, des explications, des exemples, des images…)
  • Qu’il n’y ait plus aucune ambiguïté pour vous en terme de fiscalité immobilière

Je vous propose donc cette formation complète en vous assurant une chose : vous ne regretterez pas votre achat !

Pour ceux qui souhaitent avoir un programme complet sur la fiscalité, je vous invite à aller sur la page dédiée à ce programme en cliquant ici “IMMO Meublé Fiscalité”.

Peut-être faites vous parti des 50 premiers inscrits qui ont droit à une réduction canon. Pour le savoir inscrivez le code “réduction 50” sans les guillemets sur le bon de commande, c’est juste sous les conditions générales de ventes.

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Si ce code ne fonctionne pas, j’ai quand même une proposition à vous faire : inscrivez “réduction à vie” sans les guillemets et vous aurez une belle surprise sur les chiffres 🙂 !

A très bientôt

Yann

Comment fonctionne le LMNP micro bic ?

Comment fonctionne le LMNP micro bic ?

Comment fonctionne le LMNP micro bic ?

Comme nous l’avons évoqué dans l’article dédié à la fiscalité de la location meublée non professionnelle, le régime micro bic est le régime le plus simple à comprendre et à mettre en place. Il est intéressant de bien le comprendre pour pouvoir comparer avec le régime réel que nous détaillerons plus tard. Même s’il est toujours délicat de comparer la location nue et la location meublée, vous verrez à la lecture de cet article que le régime micro bic est plus avantageux que le régime micro foncier.

1- Le régime LMNP micro bic : petit rappel !

Le mot micro évoque un forfait et les initiales BIC rappellent la location meublée qui s’insère dans les bénéfices industriels et commerciaux. Le régime LMNP micro BIC met en avant le fait qu’un abattement forfaitaire est réalisé sur le montant des revenus locatifs annuels issus de la location meublée. L’administration fiscale considère que la location meublée a pour conséquence certains frais et propose donc cette solution d’abattement sur les revenus locatifs aux investisseurs. Pour ces derniers, l’avantage est double :

  • Abattement réalisé de 50% sur les revenus locatifs
  • Très simple à effectuer puisque le montant des revenus locatif (avant abattement) est juste à inscrire sur une ligne sur la feuille d’impôts.
Exemple d’Emilie qui a 2 appartements et qui souhaite déclarer ses revenus grâce au régime micro bic. En clair, si Emile loue ses 2 appartements en meublé et qu’elle dégage un revenu locatif de 11 000 euros, elle ne sera imposable que sur 50% de ces revenus soit 5 500 euros. Attention, Emilie devra mettre 11 000 sur la ligne correspondante, l’administration fiscale se chargera de l’abattement.

2- Le régime LMNP micro bic : avantages et inconvénients

Le premier avantage de ce régime est bien évidemment l’abattement réalisé sur le montant des revenus locatifs issus de la location meublé. L’abattement est de 50 %, il est donc plus avantageux que l’abattement en micro foncier qui lui est de 30%. On pourrait penser que c’est une faveur, un cadeau de l’administration pour les investisseurs. Mais, c’est surtout le moyen le plus simple de déclarer ses revenus locatifs en location meublée. Souvent, en fiscalité, la simplicité ne rime pas trop avec la rentabilité. On y reviendra en détail tout à l’heure. On verra aussi qu’il existe un « sous régime » à ce régime lmnp micro BIC et que celui-ci peut être encore plus intéressant sous certaines conditions. Ce régime LMNP micro bic n’est possible que pour un montant maximal de revenus locatifs de 70 000€. L’investisseur n’est pas obligé de choisir ce régime s’il fait des revenus locatifs issus de la location meublée pour un montant inférieur à 70 000€. En revanche, si les revenus locatifs excèdent 70 000€, il sera obligé d’opter pour le régime réel que nous verrons en détail dans un prochain article.

3- Exemple de paiement de l’impôt avec le régime micro BIC

Nous allons prendre directement un exemple concret : Bertrand achète 4 appartements qu’ils louent en meublé. Il décide, par simplicité ou par méconnaissance, de déclarer ses revenus locatifs issus des locations meublées sous le régime micro bic. Il gagne 22 000 € de revenus locatifs. Il bénéficie d’un taux d’abattement de 50% Son revenu imposable concernant les revenus locatif issus de la location meublé est donc de 11 000€ (22 000 – 50% de 22 000) Le taux de prélèvement à la source est de 10% le concernant L’année suivante Bertrand sera redevable de 1 100 € (10% de 11000) + 1 892 € (17.2% de 11 000 pour les prélèvements sociaux) Bertrand sera donc redevable de 2 992 € annuellement soit un acompte mensuel de 299.2 €/mois.   L’acompte reste une estimation et sera sujet à réajustement.

4- L’acompte prélevé à la source sur vos revenus locatifs fonciers

Il est impossible pour l’administration de savoir le prélèvement exact a effectué à l’instant T. Il ne peut s’agir que d’estimations par rapport aux années précédentes. Vous réalisez, dans ce cas, une avance qui sera régulée en septembre de l’année en cours. Soit l’estimation était trop basse et le fisc réclamera donc le surplus, soit l’estimation pour le prélèvement était trop haute et le fisc vous rendra le trop perçu.

4-1 Comment est calculé cet acompte sur les revenus fonciers ?

Le calcul n’est pas simple mais on peut tout de même facilement obtenir des réponses via cette formule : Pour calculer le montant de l’acompte, vous devez connaître : 1- Le revenu foncier imposable « revenus locatifs bic – 50% des revenus locatifs bic » 2- Taux personnalisé pris à la source, c’est le taux pris à la source sur les salaires (je n’entre pas plus dans les détails). On retient l’impôt avant les prélèvements sociaux. 3- Les prélèvements sociaux sont de 17.2%  et sont calculés sur les revenus bic imposables. Le calcul de l’acompte sera donc effectué ainsi : [(Revenu foncier imposable X taux personnalisé) + (revenu foncier imposable X 17.2%)] / 12

4-2 Exemple de calcul d’acompte prélevé

Cédric a un revenu annuel de 46 000 € et  14 000 de revenus locatif bic annuels, il a un abattement de 10% sur les revenus globaux et est au micro bic (il a donc droit à un abattement de 50% sur ses revenus locatifs bic). a- Ses revenus fonciers imposables sont de 7 000 € (50% de 14 000). b- Le taux personnalisé à la source est de 15 %. Avec  41 400 € (46 000 – 10% de 46 000) de salaire et 7 000 € de résultat imposable pour les locations meublés, le taux est de 15 % car le simulateur donne une imposition de 7 357 euros. Taux personnalisé = [impôt / (total des revenus) + (bic  imposable)] = [ 7 357 / (42 000 + 7000)] = 15 % c- L’acompte pris en compte sera donc [(7 357 X 15%) + (7 357 X 17.2%)] / 12 = 197 €/mois. Cédric sera prélevé de 197 € par mois en acompte. Cette somme sera uniquement liée à l’imposition sur les revenus fonciers. Cédric aura également un prélèvement sur ses revenus globaux chaque mois au taux de 15 %. L’acompte lié aux revenus locatifs s’effectuera les 15 de chaque mois et sera identique entre le 15 janvier et le 15 septembre. Un réajustement devra s’effectuer ensuite.

5- Le régime micro bic et le meublé de tourisme

Il existe un « sous régime » au régime lmnp micro bic. Ce régime fiscal propose un abattement différent sur les revenus locatifs. Cet abattement est dans ce cas de 71 %. Cela signifie que l’investisseur immobilier sera imposé sur 29% de ses revenus locatifs issus de la location meublé en courte durée. A la base, le meublé de tourisme n’est pas uniquement un avantage fiscal. Il s’agit plus d’une manière avantageuse de louer ses biens meublés en courte durée. Les investisseurs font classer leur bien en contactant « Atout France ». Ce classement est gage de qualité pour les locataires qui viennent pour des séjours courts. Le fait d’être « meublé de tourisme » permet aussi aux propriétaires investisseurs de paraître sur des sites spécifiques et de toucher une clientèle « à part » en courte durée. Ce système a aussi l’avantage de permettre l’abattement avantageux de 71% sur les revenus et peut s’avérer être un excellent compromis pour les investisseurs ne souhaitant pas forcément enchaîner les investissements immobiliers.

6- Une formation complète en fiscalité de l’immobilier

Le régime micro bic est simple d’accès. Il est loin d’être le régime le plus utilisé par les investisseurs immobiliers, vous l’avez compris. Clairement, malgré cet abattement, il reste surtout le moyen le plus simple de déclarer ses revenus locatifs. Beaucoup d’autres régimes fiscaux existent qu’il convient de comprendre pour maximiser ses investissements rentables sur le long terme. Ce point est déterminant pour la suite de vos avancées et de votre parcours d’investisseur rentable. L’idée n’est pas de devenir expert comptable mais de connaître absolument TOUTES les astuces pour les mises en place ainsi que TOUS les régimes existants. Il faut également qu’on vous assure une mise à niveau si des changements importants venaient à être effectués. C’est exactement en ce sens que j’ai réalisé une formation totalement dédiée à la fiscalité immobilière. J’ai voulu :

  • Proposer quelque chose de très complet et de très accessible
  • Proposer une formation réalisée avec un expert en la matière
  • Que la formation soit claire, compréhensible et qu’elle permette de faire des choix en fonction de situations particulières
  • Qu’il n’y ait plus aucune ambiguïté pour vous en terme de fiscalité immobilière

Je vous propose donc cette formation complète en vous assurant une chose : vous ne regretterez pas votre achat !

Pour ceux qui souhaitent avoir un programme complet sur la fiscalité, je vous invite à aller sur la page dédiée à ce programme en cliquant ici “IMMO Meublé Fiscalité”.

Peut-être faites vous parti des 50 premiers inscrits qui ont droit à une réduction canon. Pour le savoir inscrivez le code “réduction 50” sans les guillemets sur le bon de commande, c’est juste sous les conditions générales de ventes. 

Bon de commande fiscalité du meublé

Si ce code ne fonctionne pas, j’ai quand même une proposition à vous faire : inscrivez “réduction à vie” sans les guillemets et vous aurez une belle surprise sur les chiffres 🙂 !

Vous ne serez pas déçu !

A très bientôt Yann

Le meublé de tourisme classé : c’est quoi ?

Le meublé de tourisme classé : c’est quoi ?

Le meublé de tourisme classé : une notion qui n’est pas énormément évoquée mais qui a de vrais avantages dans certaines situations. Je vous propose de découvrir quelques points sur cette stratégie en location meublée à travers cette nouvelle vidéo.

Par ailleurs découvrez l’article : tout savoir sur la fiscalité LMNP (location meublée non professionnelle).

Le meublé de tourisme classé : c’est quoi ?

Bonjour, c’est Yann du blog meublepasapas.com !

Bienvenue sur cette nouvelle video !

Aujourd’hui nous allons évoquer un cas particulier de la courte durée, c’est la location courte durée en meublé de tourisme classé. Alors, pourquoi c’est particulier ? C’est ce que je vais tenter de vous expliquer tout à l’heure !

Alors, tout d’abord, meublé de tourisme classé, qu’est ce que ça veut dire ? Meublé de tourisme, il faut savoir que c’est un classement que vous, vous allez demander, en respectant des schémas particuliers. Vous devrez dans un premier temps vous rendre sur le site Atout France , qui va vous permettre de classer votre bien.

En meublé de tourisme, des étoiles plein l’appartement !

Classer votre bien, qu’est ce que ça veut dire ? Ça veut dire le classer de 1 étoile à 5 étoiles, pour qu’il soit considéré en meublé de tourisme. Par rapport à ces étoiles, il faut savoir qu’on est sur 112 critères que vous respectez plus ou moins ou pas, et qui vont faire que vous êtes classés 1 étoile, 2 étoiles, et ainsi de suite jusqu’à 5 étoiles.

Plus vous êtes classés dans les étoiles, évidemment, plus vous allez espérer louer cher. Et aussi, plus vous allez rassurer les futurs locataires en courte durée. Alors, les critères, vous allez voir, ils sont vraiment nombreux, il y a plein de choses, mais pour aller jusqu’à 3 étoiles j’estime que c’est quand même relativement envisageable.

Après pour passer à 4 et 5 étoiles, il fait quand même mettre des choses en place qui tiennent la route et qui sont assez particulières, mais c’est envisageable. Donc ça, c’est la première des démarches : faire classer son bien. Et après, vous avez une réponse comme quoi votre bien est classé 2, 3, 4 ou 5 étoiles.

En toute logique, le meublé de tourisme permet d’accueillir des touristes dans votre secteur et le classement en étoile, particularité du meublé de tourisme, permet de louer son appartement plus cher et également de rassurer une catégorie de touristes qui cherchent la qualité.

Pour faire du meublé de tourisme classé, déclarez votre bien en mairie !

Il faut savoir aussi que quand vous allez faire ça, alors ça doit se faire en amont, vous devez déclarer votre bien en meulé de tourisme à la mairie. Vous remplissez un document, c’est une fiche qui se remplit peut-être en ligne d’ailleurs maintenant, comme quoi vous le faites.

La mairie doit être au courant, et une des raisons essentielles c’est que vous allez faire payer une taxe de séjour. Donc la taxe de séjour sera reversée entièrement à la mairie. Rien que pour ça, déjà, elle doit être au courant.

Inconvénient du classement meublé de tourisme

Alors, je vais commencer par présenter quelques inconvénients de cette location, pour finir sur les nombreux avantages. Ce sera peut-être plus facile, et puis comme ça on verra un peu les inconvénients du classement en meublé de tourisme, qui sont modestes. Il y a quelques inconvénients, comme tout système de location, mais ceux-là par rapport aux avantages qu’ils représentent, j’estime qu’ils sont quand même assez modestes.

Alors, la première des choses, c’ est que vous ne pouvez pas louer plus de 12 semaines consécutives à une même personne, simplement parce que sinon vous ne seriez plus exactement sur de la courte durée. Et c’est d’ailleurs pour ça que vous ne pouvez absolument pas cumuler avec du long terme. Ces deux contraintes vont de pair. Vous arrêtez à 12 semaines avec une même personne, j’imagine que ça doit être optimisable, mais on va rester sur la réglementation. Donc vous ne dépassez pas 12 semaines avec une même personne dans votre bien.

Autre inconvénient, je l’ai évoqué tout à l’heure, on s’acquitte d’une taxe de séjour : c’est vous qui allez la donner à la mairie, et c’est vous aussi qui allez la demander à vos occupants. En général, les locataires qui passent par certains sites et qui sont habitués aux meublés de tourisme, ils sont aussi habitués à la taxe de séjour.

Donc ce n’est pas vraiment une contrainte que de leur demander, ça aussi c’est des choses qu’on n’anticipe pas forcément quand on ne l’a pas fait, mais moi je vois – mêrme si c’est un peu différent – pour les mobil homes, les personnes sont tellement habituées que parfois elles me demandent si elles me règlent directement à moi. Donc pas de crainte avec ça, en général ce n’est pas quelque chose qui les fait râler.

Alors un autre inconvénient, si on peut considérer que c’est un inconvénient, c’est que vous avez une visite toutes les cinq ans. On peut le prendre comme un inconvénient, parce qu’on va réévaluer votre bien, peut être qu’on va changer le niveau des étoiles, mais ça veut aussi dire que si vous l‘améliorez, vous allez peut être monter en grade. Donc l’un dans l’autre, est ce que c’est un inconvénient ? Est-ce que c’est un avantage ? En tout cas c’est une contrainte qui existe et il faut la connaitre.

Quels sont les avantages du classement meublé de tourisme !

Parlons maintenant des avantages du meublé de tourisme.

Premier avantage, je l’avais déjà évoqué dans une vidéo sur la fiscalité : vous êtes au forfait au niveau de la fiscalité, et vous avez un abattement de 71%. Alors je ne réexplique pas ici parce que je l’ai déjà fait dans une vidéo sur la fiscalité qui est d’ailleurs assez longue, mais sachez quand même que vous ne serez imposable que sur 29% de vos revenus, et qu’en plus vous avez le droit d’obtenir des recettes jusqu’à 82200€.

Donc si vous calculez, ça fait quand même quelques jours, quelques semaines de location : c’est un palier qui est quand même relativement élevé et c’est intéressant. Alors ce palier est élevé, mais au final si on fait chambre d’hôtes et qu’on a plusieurs biens, ça peut vite monter. Donc le plancher a été estimé à 82200€ pour faire cette location en meublé de tourisme, mais sachez que si vous avez un seul appartement c’est quand même déjà pas mal.

Deuxième avantage du meublé de tourisme, c’est que vous êtes étoilés, et vous allez toucher une clientèle qui est différente. Quand je dis différente, c’est simplement parce qu’il y a des gens qui vont passer par certains sites sur lesquels vous avez le droit d’être – on va revoir ça tout à l’heure – et qui ne passent pas par d’autres. Vous allez toucher vraiment une clientèle différente, qui met un prix différent et qui est habitué à ce genre de fonctionnement. Alors, c’est vraiment un avantage parce que vous allez vous démarquer de la concurrence quelque part, qui loue sans passer par le meublé de tourisme, et en plus vous allez toucher une clientèle qui souvent est prête à mettre plus cher, surtout si votre bien est classé dans les étoiles.

Alors, un autre avantage, c’est que vous pouvez aussi monter en gamme, pour revenir sur les étoiles. Monter en gamme, c‘est-à-dire que la première année, imaginons, vous ne mettez pas trop de moyens dans les équipements et vous restez en 2 étoiles. Peut-être qu’un de vos objectifs sera de passer en 3 voire 4 étoiles les années suivantes, et vous allez ainsi augmenter les prix. Ça c’est vraiment un point qui peut être intéressant, et qui permet de se donner des objectifs au final pour les années à venir.

Autre avantage aussi, vous allez avoir accès à des sites nouveaux. Alors, quand je dis des sites nouveaux, c’est des sites qu’on n’évoque pas forcément sur les blogs en courte durée par exemple, on parle beaucoup de Booking, de AirBnB, du Bon Coin, d’Abritel etc… Mais quand vous êtes en meublé de tourisme vous pouvez avoir accès à d’autres sites, notamment Clévacances, Gîtes de France (sous certaines conditions, je vous le dirai tout à l’heure), et vous êtes aussi tout de suite répertoriés à l’office de tourisme. Alors ça c’est aussi un autre avantage, parce qu’il y a des locataires qui ne passent que par l’office de tourisme, et il y a aussi des offices de tourisme qui font une très bonne communication et vous serez directement inscrits sur leurs listes. Ça, ça peut petre un point très intéressant.

Un autre avantage en plus de ces systèmes de communication, c’est que vous allez avoir accès aux Chèques Vacances. Donc vous allez adhérer à l’agence nationale des Chèques Vacances (ANCV), et ça vous donnera le droit de prendre les Chèques Vacances des personnes, et en échange on vous remettra de l’argent. Ça c’est un point très avantageux, moi je sais que la société comptable avec qui je travaille pour les mobil homes me le propose, et c’est vraiment excellent.Parce qu’il y a des gens qui ne paient leur location qu’avec des Chèques Vacances, et ça fait une sacrée différence.

En plus de tous ces avantages, maintenant ce que je vais vous donner, c’est les différents sites sur lesquels vous pouvez être. Alors je reviens sur ce que j’ai dit tout à l’heure : la première des choses, c’est que vous allez apparaitre sur l’office de tourisme de votre ville. Si vous êtes sur un office de tourisme qui est actif, ça peut très vite faire une différence.

Il y a des offices de tourisme qui ont des superbes sites, qui proposent « on peut vous loger ici », et surtout qui apparaissent beaucoup dans les moteurs de recherche comme Google. Alors ça vraiment c’est intéressant parce que vous apparaissez comme si vous aviez un site, et c’est vraiment excellent.

Avec le meublé de tourisme classé, faites des demandes de labellisation !

Deuxième chose, une fois que vous avez votre classement, vous avez la possibilité de faire une demande de labellisation. Alors sur deux sites en particulier, qui sont Gîtes de France et Clévacances. A ma connaissance vous avez le choix entre les deux. Il faut savoir que Gîtes de France – je n’ai pas les chiffres exacts – mais vous allez toucher une clientèle qui parfois passe uniquement par ce site.

C’est une clientèle qui est habituée à Gîtes de France, ils y trouvent un sérieux, il y a un classement en épis qui est réalisé en plus de votre classement étoilé, donc les gens regardent, s’ils voient 3 épis, c’est ce qui leur convient, et si vous êtes Gîtes de France 3 épis vous ferez partie de leur sélection.

Ça c’est vraiment quelque chose qui est difficile à expliquer, mais parfois ce sont des gens qui passent uniquement par Gîtes de France, qui ne regardent jamais Abritel, qui ne regardent jamais Booking, qui ne regardent jamais AirBnB, etc… Si vous décidez de vous faire labelliser par Clévacances, il y a des petites différences, je ne les connais pas toutes très honnêtement, mais je sais qu’il y en a une qui est importante, c’est que notamment ils sont partenaires avec Abritel.

C’est-à-dire que quand vous allez sur Abritel, votre bien est sur Abritel, vous avez Clévacances qui apparait avec le petit logo qui parfois fait la différence. Donc ce sera à vous de mesurer : se faire labelliser Gîtes de France, se faire labelliser Clévacances, vous allez voir il y a un coût, mais ça peut faire une sacrée différence. Si ça vous permet de louer plus cher, et que vous apparaissez mieux, et qu’en plus vous obtenez des locataires qui ne seraient pas venus par ailleurs, ça vaut le coup.

Donc ça, c’est vraiment des particularités du meublé de tourisme, je vous invite à bien vous renseigner, mais ça a vraiment des avantages importants pour se présenter et pour présenter son bien d’une manière différente.

Un dernier point que je pourrais aborder, puisque moi j’ai cette situation par chez moi, donc dans le sud-est du Loiret. Vous pouvez aussi, quand vous êtes classés, demander à être sur des sites particuliers. Alors, je ne parle plus de la laballisation Gîtes de France ou Clévacances, mais je parle vraiment de choses particulières.

Je vais prendre un exemple, autour de chez moi il y a le site Loire à Vélo qui existe, et en fait c’est un site qui présente des logements aux personnes qui font la Loire à vélo, c’est-à-dire qui suivent la Loire par des trajets spécifiques en vélo, et donc forcément qui ont besoin de se loger. Ces gens là font des étapes, et ils cherchent à se loger les nuits. Alors certains ont leur tente, ils se mettent dans des campings, mais certains veulent des logements pour une nuit, pour deux nuits, … En général, ce sont des courtes durées, mais ça a le mérite d’exister.

Donc ça, ce sont des sites spécifiques, et si vous êtes classés, vous pouvez prétendre appartenir à ces sites. Ça, une nouvelle fois, ça offre une opportunité supplémentaire de remplir des nuits, et c’est très intéressant notamment si vous êtes à côté de petites choses comme ça. J’ai pris l’exemple de la Loire à vélo parce que je connais très bien, mais je suppose qu’en France il y a des multitudes de choses comme ça qui font qu’on peut toucher potentiellement des locataires différents.

Point supplémentaire là-dessus, il faut savoir quand même que quand vous décidez d’inscrire un bien par exemple sur la Loire à Vélo, vous pouvez prétendre à des subventions. Une nouvelle fois, c’est quelque chose, par des demandes écrites, parfois peut-être un peu fastidieuses, il y a peut-être des documents à remplir, mais si vous avez une aide de l’Etat bien spécifique pour mettre en place votre logement pour participer à la Loire à Vélo, et bien il faut la prendre.

Ce n’est pas pour ça que vous louerez toujours à des personnes qui font la Loire à vélo, c’est juste que vous participerez à être sur le site, et que vous serez engagés aussi à louer à des personnes qui font la Loire à vélo. Alors je sais qu’il y a des petites choses spécifiques notamment pour la Loire à vélo : il faut avoir un cabanon à vélo, et il ne faut pas être à plus de 5km de la Loire.

Donc vous voyez il y a des petites réglementations comme ça, mais parfois on est dans les contraintes, et ça vaut le coup de faire la demande de subvention. Alors ça c’était la petite parenthèse, mais je suis persuadé que dans votre région il y a aussi des petites choses comme ça à savoir et qui sont toujours utiles à prendre.

Voilà, c’était l’occasion de faire une parenthèse sur le meublé de tourisme, qu’on évoque je trouve très rarement, et qui a quand même des avantages, notamment pour les personnes qui ne veulent pas forcément développer des investissements, mais qui veulent s’occuper d’un ou deux biens précis, et qui ont des situations géographiques qui sont très intéressantes.

Je vous dis à très bientôt ! Je vous invite à télécharger mon guide qui se trouve au-dessous : « 9 étapes essentielles pour acheter, meubler et louer une bonne affaire ». Vous pouvez aussi vous abonner à la chaîne YouTube sur la petite cloche qui se trouve soit en bas soit dessous, ça dépend des moments. Et moi je vous dis à très bientôt !

Récapitulatif rapide sur le ” Meublé de Tourisme “

Le fait d’avoir des appartement régi en meublé de tourisme permet d’obtenir de beaux avantages. Non seulement, l’aspect fiscal est très intéressant, nous avons vu que l’abattement en micro BIC était très intéressant mais le meublé de tourisme permet également de faire de belles locations courtes durée différentes de la manière la plus commune.

Ce dernier point est un avantage considérable que l’on ne perçoit pas forcément quand on n’a pas appliqué le concept de meublé de tourisme avec ces biens immobiliers jusqu’au bout. La labellisation peut, dans certains, cas faire de grandes différences sur le chiffre d’affaire final en fin d’année.

De plus, ce concept fiscal permet aussi aux personnes qui ne souhaitent pas “enchainer les biens immobiliers” d’obtenir une fiscalité réduite de manière importante sans pour autant accéder au régime réel simplifié. La nécessité de réaliser des travaux n’étant pas omniprésente étant donné que le régime s’appui sur une base forfaitaire d’abattement pour obtenir un résultat fiscal imposable.

La fiscalité et la location meublée

La fiscalité et la location meublée

Bonjour !

C’est Yann du blog Meublé Pas à Pas. Découvrez cette vidéo entièrement dédiée à la fiscalité et la location meublée. J’explique ce qu’il est possible de mettre en place comme fiscalité lorsqu’on loue en meublé. Il faut anticiper et ainsi optimiser sur le plan fiscal, ce n’est pas si compliqué mais il faut s’y intéresser un peu tout en s’appuyant sur un expert comptable Rire pour l'immoblier.

Pour ceux qui souhaitent avoir un programme complet sur la fiscalité, je vous invite à aller sur la page dédiée à ce programme en cliquant ici “IMMO Meublé Fiscalité”.

Peut-être faites vous parti des 50 premiers inscrits qui ont droit à une réduction canon. Pour le savoir inscrivez le code “réduction 50” sans les guillemets sur le bon de commande, c’est juste sous les conditions générales de ventes.

Bon de commande fiscalité du meublé

Si ce code ne fonctionne pas, j’ai quand même une proposition à vous faire : inscrivez “réduction à vie” sans les guillemets et vous aurez une belle surprise sur les chiffres 🙂 !

Vous ne serez pas déçu !

Si le sujet vous intéresse découvrez les actuces et conseils sur la fiscalité LMNP (location meublée non professionnelle)

Fiscalité de la location meublée : le statut LMNP, c’est quoi ?

Bonjour, c’est Yann du blog meublepasapas.com ! Bienvenue sur cette nouvelle vidéo !
Aujourd’hui un thème sur la fiscalité. Je ne vais même pas vous dire les prénoms des personnes qui m’ont posé des questions, parce que là on peut dire que ça concerne tout le monde. Tout le monde à envie de savoir, tout le monde se pose des questions sur la fiscalité location meublée, et je le comprends complètement. Je vais faire en sorte de ne pas vous casser la tête. L’idée aujourd’hui, c’est vraiment d’exposer les choses calmement, clairement. Je vais mettre beaucoup d’annotations sur le côté de la vidéo.

L’idée, c’est que vous ressortiez de cette vidéo avec des bases essentielles. Peut-être que vous n’aurez pas tous les détails, mais vous aurez vraiment les bases essentielles et notamment trois points sur lesquels je vais revenir impérativement pour que vous compreniez les choix qui s’offrent à vous, et le panachage qu’il est possible de faire par moment.
Ça se passe tout de suite après le petit jingle, je vous évoque tout sur la fiscalité et le meublé !

Fiscalité location meublée

Nous voilà de retour sur le thème de la fiscalité location meublée. Vous allez voir comment je vais essayer de m’y prendre pour ne pas vous casser la tête, et surtout pour que ce soit clair pour vous. Première chose, ce que je vais faire, c’est que pour vous expliquer ce que c’est que Loueur Meublé Non Professionnel (LMNP), je passerai par l’étape Loueur Meublé Professionnel (LMP), puisqu’en fait pour être Loueur Meublé Professionnel il y aura trois conditions à remplir, et si on n’en remplit pas une des trois on est forcément, obligatoirement, Loueur Meublé Non Professionnel.

Il faut savoir que quand on loue en meublé, on est obligé d’être sous le statut Loueur Meublé Non Professionnel, et vous allez voir qu’il y a plusieurs choses. Pour l’instant ce que je veux, c’est vous définir ce que c’est que Loueur Meublé Non Professionnel en passant par le système Loueur Meublé Professionnel. Vous allez voir, ce n’est pas très compliqué. Je vais passer par le texte d’un décret, celui du 31 juillet 2015, qui explique qu’on est Loueur Meublé Non Professionnel quand on loue en meublé avec les éléments mobiliers indispensables. Alors ça c’est une liste qui est inscrite dans le décret : la literie, de quoi manger chaud, etc… Je vous laisserai regarder. Et il faut aussi qu’au moins une des trois conditions suivantes ne soit pas remplie. En fait, les trois conditions, ce sont celles pour être Loueur Meublé Professionnel.

Je vais vous les donner. Je répète, les trois conditions pour être Loueur Meublé Professionnel sont les suivantes :
1/ Un des membres du foyer fiscal est inscrit au registre des commerces et des sociétés en qualité de loueur professionnel.
2/ Les recettes annuelles de l’activité de location dépassent 23000€.
3/ Les recettes annuelles de l’activité de location excèdent les revenus du foyer fiscal soumis à l’impôt sur le revenu.
Alors quand on parle de foyer fiscal, c’est tout seul, ou à deux, enfin tout dépend de ce qui est marqué sur votre feuille d’imposition.

fiscalité location meublée – LMNP

Donc, vous avez bien compris, pour être Loueur Meublé Professionnel, il faut dépasser 23000€ de revenus locatifs, il faut être inscrit au registre des commerces et des sociétés, et il faut que le total des revenus des locations dépasse le montant qui est inscrit pour l’impôt sur le revenu. Si vous ne respectez pas une de ces trois conditions alors vous êtes Loueur Meublé Non Professionnel. Et ça, c’est très important de le comprendre, puisqu’il y a beaucoup de gens qui disent : « oui mais là j’ai dépassé 23000€, je ne peux plus être Loueur Meublé Non Professionnel ». Non, ça c’est totalement faux. Moi, il y a longtemps que les 23000€ sont dépassés, et je suis encore Loueur Meublé Non Professionnel. Et en fait pourquoi je suis encore Loueur Meublé Non Professionnel dans mon cas ? Parce que je ne respecte pas la condition 1 volontairement : c’est-à-dire que je ne me suis pas inscrit au registre des commerces et des sociétés.

Si je ne suis pas LMP alors je suis LMNP

Donc je ne peux pas être Loueur Meublé Professionnel. Je reste dans le statut de Loueur Meublé Non Professionnel. Je le redis, j’insiste : il n’y a pas qu’une histoire de plafond. On entend trop souvent ça : « Tu dépasses 23000€, tu ne peux plus être Loueur Meublé Non Professionnel », et c’est complètement faux. J’espère avoir été clair sur ces points-là, et que vous avez compris comment on pouvait être Loueur Meublé Non Professionnel.

Alors, vous avez compris, sur ces trois conditions, il y en a deux sur lesquelles on n’a pas vraiment le choix : vous dépassez vos revenus globaux, vous dépassez 23000€. Par contre la condition 1, c’est un choix. Vous n’êtres pas obligés de vous inscrire au registre des commerces et des sociétés. Et c’est là que se fait souvent la différence pour ceux qui ont des chiffres qui excèdent 23000€ et qui excèdent aussi le montant des revenus globaux.

Maintenant, en Loueur Meublé Non Professionnel, vous avez trois possibilités, ça n’a plus rien à voir avec les conditions. Imaginez, vous venez d’acheter un appartement, que ce soit le premier ou pas, peu importe pour l’instant : vous avez trois possibilités.

Et c’est là qu’il va falloir commencer à s’accrocher.

Fiscalité location meublée : micro classé

Première possibilité : vous vous inscrivez en régime micro « classique ». Alors, micro « classique », c’est peut-être moi qui ait inventé le mot, je ne sais pas si c’est le terme exact qui est utilisé dans les documents officiels. Mais c’est-à-dire que là, vous allez mettre un revenu locatif sur votre case d’imposition qui doit être 5ND, 5OD, quelque chose comme ça. Et là vous allez avoir un abattement forfaitaire qui est de 50%, qui va se faire sur vos revenus locatifs. Par contre, vous n’avez pas le droit d’excéder 32900€ de revenus annuels. Je répète : 32900€. Alors je vais donner un exemple. Imaginez, avec votre appartement, vous déclarez 12000€ de revenus locatifs. Vous allez avoir un abattement forfaitaire qui va être de 50%. L’état va considérer que vous avez eu des frais. Et vous allez inscrire dans les lignes 5OD, il me semble, 6000€ – soit 50% des 12000€ – qui vont s’ajouter à vos revenus globaux, et du coup vous serez imposés sur vos revenus globaux + ces 6000€.

Donc je vous dis tout de suite, ça n’est pas extrêmement intéressant. C’est le minimum qu’on puisse vous donner en fait, puisque on vous fait l’abattement à 50% qui est un abattement forfaitaire. Alors, je n’ai pas envie de dire que je le conseille, certains s’en contentent – pourquoi pas. Sachez quand même que dans cet exemple là, si vous prenez 6000€ qui est 50% de 12000€, qui s’ajoutent à vos revenus, c’est tout à fait possible de monter d’une tranche et d’avoir une imposition plus élevée. Même avec un revenu comme je viens de l’indiquer. Donc, pour moi, ce système là n’est vraiment pas terrible.

Deuxième possibilité. Vous êtes toujours en Loueur Meublé Non Professionnel, mais vous pouvez être en régime micro « classé ». Alors, micro « classé », qu’est-ce que ça veut dire ? En fait, vous donnez en location votre meublé, mais ça devient un meublé de tourisme, ou alors une chambre d’hôtes. En fait, pour ceci, il faut faire une demande payante, il faut se renseigner auprès de la mairie. Vous faites une demande pour qu’un établissement vienne voir votre bien et le classe, lui attribue des étoiles. Vous pouvez l’équiper et le meubler de façon à monter en gamme, c’est-à-dire pour passer de deux à trois étoiles par exemple. C’est largement accessible, le classement trois étoiles ou quatre étoiles est jouable, donc il ne faut pas hésiter à monter en gamme pour augmenter la valeur. Vous faites classer votre établissement, et là vous allez avoir un avantage.

Certes, ça va être payant de faire venir l’office qui va classer votre bien, par contre vous allez avoir un avantage fiscal : vous allez avoir à nouveau un abattement forfaitaire sur vos revenus locatifs, mais cette fois il ne sera plus de 50% mais de 71%. En clair, on va prendre 29% de vos revenus locatifs qu’on va ajouter à vos revenus globaux, et vous serez imposables sur cette totalité.

Là, ça devient un peu plus intéressant, pour deux raisons. Non seulement la fiscalité diminue : dans le cas de tout à l’heure où on avait 12000€ de revenus locatifs, on ne rajoutera plus 6000€ aux revenus globaux, mais beaucoup moins. Donc on sera imposable sur moins. Le deuxième point intéressant, c’est que vous avez un bien qui est classé avec des étoiles. Alors ça, ça fait la différence. Il y a une clientèle qui existe, notamment quand vous faites de la courte durée, qui regarde beaucoup ces classements. Pour eux, c’est un gage de qualité, c’est quelquechose qui a du sens, qui a de la valeur, et vous pouvez donc le louer plus cher. Et vous allez le louer souvent à des gens qui vont être plus respectueux. Je ne fais pas un amalgame mais c’est un peu la réalité du terrain. Donc, pourquoi pas ? C’est une solution qui est très intéressante. La différence c’est que vous allez l’inscrire sur la ligne 5NG, cette fois, au niveau de la déclaration de revenus. Vous avez fait classer votre établissement et vous avez un abattement forfaitaire qui est plus intéressant.

Une autre chose qui est très intéressante avec ce régime micro « classé », c’est qu’en plus vous allez avoir accès à des sites d’annonces qui vont être différrents. Je vous donne un exemple qui vous parlera peut-être : quand vous êtes classé office de tourisme, vous pouvez contacter les Gîtes de France pour que votre établissement apparaisse en Gîte de France. L’avantage, c’est que les Gites de France sont renommés, ça parle à beaucoup de personnes. Et en plus, vous pouvez apparaître sur leur site, qui offre votre prestation à une clientèle qui ne regarde parfois que sur ce site. Nous, en temps que particulier, on parle beaucoup du Bon Coin, de Booking, de Airbnb, mais quand vous êtes classés vous avez accès à des sites comme Gites de France qui parlent à certaines personnes.

Et ça c’est une clientèle qu’on ne touche que rarement par ailleurs. Donc je vous invite à vraiment y réfléchir par rapport à votre objectif.
Pour ce point-là vous pouvez avoir des recettes jusqu’à 82200€. Ça aussi, c’est un point intéressant, parce que si vous avez plusieurs biens, plusieurs chambres par exemple, pour une chambre d’hôtes, ça vous donne une marge assez conséquente.

Le régime réel

Le troisième point qui est celui que j’utilise, parce que j’ai mutliplié les biens et que je ne veux pas me contenter d’un abattement de 71%, je ne veux pas payer du tout d’impôts. Alors, comment c’est possible ? J’utilise le régime réel. Contrairement aux deux premiers, au régime réel tous vos frais vont être pris en compte et vont être déduits de vos revenus locatifs. Alors, j’exagère, il y a une petite complication quand on regarde de près, mais au final ce qu’on doit retenir c’est ça : tous les frais que vous allez avoir qui sont liés à votre location vont pouvoir être déduits de vos revenus locatifs.

Quand je dis tous les frais, je vais vous donner des exemples : on parle des intérêts d’emprunt, on parle des travaux qui sont effectués, on parle des commissions d’agence, on parle des frais de notaire, on parle des abonnements internet qui vous aident à mettre les biens en location, on parle des abonnements téléphoniques qui vous aident à répondre aux gens pour faire les locations, … Donc, on parle de beaucoup de choses. Imaginez un petit peu quand vous enlevez tous ces frais à vos revenus locatifs ce que ça peut donner.

On déduit énormément d’éléments, et c’est ce qui fait que, en déduisant tout ça de vos revenus locatifs, vous allez arriver à quelque chose de négatif. Je sais que sans exemple concret c’est dur à visualiser, mais prenez déjà en compte des travaux – vous savez tous ce que peuvent valoir des travaux sur un immeuble ou sur un appartement, on dépasse vite les 10000€, les 20000€, voire les 30000€. Quand vous déduisez les frais : les frais d’agence, les frais de notaire, quand vous déduisez aussi toutes sortes de frais autres comme je vous ai énoncé (internet, téléphone), imaginez un petit peu ce que ça représente en enveloppe. C’est assez conséquent, c’est même très conséquent, et au final on se rend compte qu’on arrive à quelque chose qui est négatif. Qui commence par un -. Donc en fait l’opportunité, c’est que là vous ne pouvez plus être imposable.

Ce système fiscal veut que, quand vous faites votre calcul, vous fassiez du déficit foncier. Moi d’ailleurs je fais faire les calculs par un expert comptable car il y a des petites complicaitons, on fait d’ailleurs une liasse fiscale (on n’est plus sur la ligne des impôts sur le revenu, c’est une liasse fiscale en annexe) : c’est une petite parenthèse pour montrer que c’est intéressant d’avoir un expert comptable à ce moment là.
En tout cas, on fait à ce moment là ce qu’on appelle du déficit foncier. Le déficit foncier, c’est ça : c’est la différence entre tous vos frais et vos revenus locatifs. Il faut arriver à quelque chose de négatif, et on arrive facilement à quelque chose de négatif. Il faut savoir que vous ne pouvez pas être imposable sur ce négatif, et donc vous ne payez pas d’impôt sur vos revenus. Là où c’est difficile à visualier, c’est que dans ce système, on gagne bien de l’argent, on fait du bénéfice parce qu’en fait tout est compris dans votre emprunt (travaux, notaire), et que vous remboursez une certaine somme par mois.

C’est-à-dire que quand vous remboursez 500€, si vous appliquez la règle de 70, il doit vous rentrer 750€ admettons. Donc, quoi qu’il arrive, vous faites ces 250€ de bénéfice chaque mois, et ça fait du bénéfice à l’année. Mais le calcul fiscal avec tout ce qu’on enlève sur vos revenus locatifs fait que vous n’êtes pas imposable et que vous faites du déficit foncier.

Alors, je sais qu’il faudrait un exemple concret pour vraiment le voir, mais ça pourrait embrouiller plus qu’autre chose. Pour vous donner un ordre d’idée, là où je vais gagner une certaine somme en bénéfices chaque année, admettons que j’ai 10000€ de bénéfice par an – je donne ce chiffre au hasard car c’est un petit peu plus – mais 10000€ de bénéfices net par an, ça n’empêche pas que je suis encore à l’heure actuelle à -40000€ de déficit foncier. C’est-à-dire que je ne peux pas être imposable sur ce déficit, puisque pour l’administration fiscale j’ai créé un déficit foncier qui me rend non imposable. C’est ça qu’il faut déterminer. Et c’est ça qu’il faut bien comprendre dans cette espèce de magie fiscale au réel dans la fiscalité location meublée.

C’est que toutes ces déductions, même si vous gagnez du bénéfice sur votre compte bancaire, même si vous voyez du +, même si de l’argent rentre, pour l’administration fiscale vous faites du déficit foncier. Et c’est là où les experts comptables ont une grande importance, même si au final on peut le comprendre assez facilement.
Donc, ça c’est extrêmement important parce que c’est un régime fiscal qui est très intéressant, surtout quand on multiplie les biens. Pourquoi ? Parce qu’il faut savoir aussi que sur le régime Loueur Meublé Non Professionnel, un déficit que vous faites une année se cumule chaque année pendant 10 ans.

Ça veut dire que, si je reprends mon exemple, là où je vais être à -40000€ de déficit cette année, l’année prochaine j’ai peut-être encore du déficit qui va se créer mais il va s’ajouter à ce déficit de cette année. Donc admettons que j’aie -4000€ l’année prochaine, par les calculs je ne partirai pas à -4000€ mais à -44000€ puisqu’on prendra en compte mon déficit de cette année.

Si à l’inverse l’année prochaine j’étais dans une phase où il n’y avait plus assez de frais, où les intérêts commençaient à chuter, et que j’arrivais à un retour positif, admettons que je sois à +5000€, ça n’empêcherait pas qu’on repartirait de mes -40000€ et que je serais donc l’année prochaine à -35000€ de déficit foncier, donc toujours non imposable. L’idée quand on investit beaucoup, si vous comprenez un peu le cheminement, c’est de se créer des frais supplémentaires. Donc quand on arrive à -3000€, -4000€ de déficit, ça va peut-être être le moment de réinvestir pour créer des frais de manière à ne pas payer d’impôts.

C’est une succession qui quelque part vous invite à vous enrichir, pluisque plus vous achetez, plus vous défiscalisez sur le long terme, et plus vous avez de biens. Donc l’un dans l’autre ça se réfléchit, mais c’est plutôt intéressant. J’espère que ça a été assez clair mais c’est vraiment l’avantage du réel. Ça vous incite à bien tenir vos factures, à bien donner les documents comme les frais d’agence etc… Ça vous incite à anticiper quelques petites techniques, je pense notamment aux frais d’agence : autant les inclure puisque ça va compter dans vos frais et ça vous évitera de payer des impôts. Donc vous voyez, les frais, l’un dans l’autre, il faut apprendre à les rendre positifs aussi puisqu’ils vous servent à ça.

Alors, tout à l’heure j’ai parlé de panachage, donc je vais prendre un cas particulier. Imaginez, vous avez investi dans un seul bien. Vous investissez dans un seul bien, vous décidez de louer en courte durée par exemple, et vous arrivez à un certain chiffre qui va être intéressant. Il faut savoir que si vous avez un emprunt suffisant, si vous avez des frais intéressants au départ, vous avez tout à fait le droit d’être au régime réel Loueur Meublé Non Professionnel pendant trois ans (c’est le minimum obligatoire).

Un choix

Donc vous pouvez être au réel pendant trois ans, et votre calcul est établi de manière à ce que vous ne payiez pas d’impôt pendant ces trois ans, et vous pouvez ensuite anticiper en basculant et en faisant classer votre bien pour avoir l’abattement à 71%. Je parle vraiment des personnes qui ont un seul bien et qui ne souhaitent pas réinvestir derrière pour X ou Y raison.
Sachez quand même, dans ce cas là, qu’être au réel ne sera pas intéressant tout le temps, car vous n’aurez pas suffisamment de frais sur le long terme. Mais sachez qu’il y a peut-être un calcul à établir dès le départ pour avoir suffisamment de frais et ne pas payer d’impôts pendant trois ans avant de basculer au forfait. Je trouve que c’est un panachage qui peut être très intéressant. La condition sera par exemple d’avoir un emprunt suffisant pour avoir des intérêts et pour créer des frais.

Anticiper avant achat

C’est un calcul à établir. Evidemment, la personne qui va payer cash au départ et qui ne va pas avoir de travaux à faire, qui ne va pas avoir de frais de notaire, peut-être qu’il n’y aura pas suffisamment de frais et que du coup au réel ce ne sera pas intéressant, alors que l’abattement à 71% le sera plus. C’est vraiment un calcul à déterminer, mais sachez quand même qu’il faut être trois ans minimum au réel avant de pouvoir changer. Si vous partez sur du réel, il faut impérativement que pendant trois ans vous ne payiez pas d’impôt et que ce soit plus intéressant que l’abattement à 71%.

Ça fait pas mal d’éléments, je vais juste faire un petit résumé. Vous êtes Loueur Meublé Non Professionnel si vous n’êtes pas Loueur Meublé Professionnel. C’est-à-dire si vous ne respectez pas une des trois conditions que j’ai évoquées au début. Quand vous êtes Loueur Meublé Non Professionnel, vous avez trois choix en matière de fiscalité location meublée. Sur ces trois choix, vous avez le régime micro « classique » sur lequel vous avez un abattement de 50% sur vos revenus locatifs : si je reprends l’exemple des 12000€, vous avez un abattement de 50%, et les 6000€ restants sont intégrés à vos revenus globaux et vous allez payer des impôts sur vos revenus globaux + ces 6000€.
Deuxième possibilité, vous êtes sur le régime micro « classé », c’est le même système, vous avez un abattement cette fois de 71% parce que vous avez fait classer votre bien par l’organisme qui va bien, donc vous avez cet abattement de 71%, et les 29% restants sont donc intégrés à vos revenus globaux et vous êtes imposables sur vos revenus globaux + 29% des revenus locatifs. Fiscalité location meublée.

LMNP au réel

Et la dernière des possibilités, la troisième, celle que j’applique, c’est le réel simplifié : le Loueur Meublé Non Professionnel au réel, c’est simplement qu’il n’y a plus de forfait, c’est au réel comme son nom l’indique, et vous enlevez absolument toutes les charges. Il n’y a plus d’abattement et toutes les charges sont déduites de vos revenus locatifs. On se rend compte qu’avec ce système là, on arrive vite dans du déficit foncier, donc dans moins quelque chose, et vous n’êtes pas imposable sur du déficit foncier. Après, dans la durée, c’est à nous, investisseurs, de racheter, de créer des frais de manière à rester dans ce déficit pour ne pas payer d’impôts.

Donc comme le disait Guillaume Lanvin dans un article que j’ai lu et qui était vraiment excellent d’ailleurs, c’est un mal pour un bien : on vous incite à vous enrichir quelque part, puisqu’on vous invite à réinvestir dans la mesure où à un moment quand vous n’êtes plus trop dans le négatif ou que vous arrivez à la limite, il faut réinvestir pour créer des frais. Et c’est pour ça que beaucoup de personnes s’intéressent aux biens un peu pourris dans lesquels il faut faire plein de travaux. C’est un peu ça l’idée de départ.

Je crois que j’ai à peu près fait le tour de la fiscalité location meublée. Alors, si ça incite beaucoup de questions, je vous invite vraiment à les poser dessous ou alors même carrément sur mon blog, ce sera plus simple, avec l’adresse contact@meublepasapas.com . J’essaierai de vous répondre dans la mesure du possible.

Ce qu’il faut retenir aussi, j’ai pris un cas particulier pour un seul bien si vous ne souhaitez pas investir, mais chaque cas est vraiment unique. En règle générale, même si ce n’est pas toujours vrai, si vous souhaitez investir, intéressez-vous de près au régime réel simplifié. Si vous êtes partis dans un seul bien, c’est ce que je vous disais, essayez peut-être de le faire classer quand même pour atteindre cet abattement de 71%. Je pense que, par rapport à l’effort que ça coûte, c’est super intéressant.

Avec un seul bien

Et si vous êtes partis pour un seul bien, je vous le répète, n’oubliez pas que vous avez droit pendant trois ans au réel et que ces trois ans au réel doivent être optimisés pour ne pas payer d’impôt. C’est-à-dire qu’il faut créer suffisamment de frais à l’achat pour vous assurer cette tranquillité pendant trois ans. Et après, pourquoi ne pas basculer sur un régime micro « classé ». C’est un choix en fiscalité location meublée.

Je ne reparle même pas du cas 1, car il n’a finalement que très peu d’intérêt. C’est vraiment si on ne fait rien, et qu’on inscrit simplement ses revenus locatifs sur telle ligne, alors on a un abattement. C’est vraiment histoire de ne pas s’embêter. Mais sachez qu’en contrepartie vous finirez par payer des impôts, voire par monter d’une tranche dans l’imposition.

Je pense que j’ai fait le tour. Je ne vais pas plus loin dans les détails, c’est déjà pas mal, la vidéo est longue et je sais aussi que ça casse la tête par moments et qu’on a besoin de relire, de réécouter, … J’ai vraiment essayé de réduire mon débit de parole pour cette vidéo, même si ça doit être un peu rapide. Je vous le répète : n’hésitez pas à me poser vos questions, et n’hésitez pas non plus à vous abonner à ma chaîne YouTube pour les prochaines vidéos qui vont arriver par la suite. Fiscalité location meublée.

Je ne demande qu’à vous apporter des éléments, donc n’hésitez pas une nouvelle fois à me poser vos questions parce que derrière, ça va me permettre d’améliorer et d’affiner le rendu que je pourrai vous donner.
Je vous dis à très bientôt pour la prochaine vidéo! C’était Yann du blog meublepasapas.com

Avant de vous quitter, je vous rappelle trois points : vous pouvez vous abonner à ma chaîne Youtube en cliquant sur la cloche ou en cliquant sur le lien qui correspond, vous pouvez aussi télécharger mon livre gratuit “9 étapes pour acheter, meubler et louer une bonne affaire” (le lien est juste sous la vidéo), et surtout n’hésitez pas à partager ou à commenter !

Pour plus d’informations, abonnez-vous sur ma chaîne You Tube pour avoir l’ensemble des vidéos en temps et en heure.

A très bientôt

Yann