Pour les investisseurs, la maîtrise de la négociation a un avantage certain dans les affaires. Ainsi, il est clair que le maniement des techniques de négociation comme la contre-proposition et la contre-offre fait de vous un investisseur expérimenté dans l’art de marchander. Cela fait partie intégrale du relationnel en immobilier.
D’ailleurs, en immobilier tout comme dans bien d’autres secteurs, il est nécessaire de savoir utiliser les techniques de négociation face à un client.
Si vous l’ignorez peut-être, sachez que savoir négocier constitue un outil précieux pour l’investisseur dans sa quête de succès.
Dans cet article, nous allons alors développer deux techniques fondamentales de confrontation que tout investisseur doit posséder dans sa boîte à outil pendant une opération de marchandage. Il s’agit donc de la contre-proposition et la contre-offre.
La stratégie de contre-proposition
Tous les investisseurs s’alignent sur le fait qu’il est rentable pour un entrepreneur d’acquérir un bien immobilier en dessous du prix du marché afin de réaliser du profit.
Cette initiative lui permet de sécuriser à la fois son investissement et ses marges bénéficiaires contre toute variation incongrue du marché. Cependant, avec la loi de la controverse du marché, il est possible que la réalité soit autre avec la fixation de la valeur d’un bien au prix du marché.
Dans ce cas de figure, il serait important pour vous que vous procédiez à la négociation afin de ramener le bien à un prix abordable selon vos coûts. Il est clair que votre objectif est d’acquérir un bien rentable, cependant, la négociation d’un bien ne s’impose pas à travers la loi ‘’qui le veut, le fait’’.
Au contraire, la négociation est beaucoup plus complexe que cela, c’est un art qui se prépare d’avance. Négocier demande des arguments clairs, précis, logiques et persuasifs. Ainsi, que peut-on retenir de la contre-proposition d’achat lors des négociations.
Qu’est-ce que la contre-proposition ?
La contre-proposition d’achat constitue pour le vendeur, une action qu’il pose pour exprimer son désaveu face à l’offre d’achat que lui soumet un acheteur.
En général, les actions relatives à la contre-proposition se situent au niveau de la formulation à la baisse du prix de vente du bien proposé par l’acheteur.
Par ailleurs, dans le déroulement du processus, le vendeur à tendance à proposer une offre nouvelle. Il peut donc susciter un intérêt particulier relatif à l’ajout ou à l’annulation d’accords comme condition primaire de vente du bien.
Que peut contenir une contre-proposition d’achat ?
Le plus souvent une contre-proposition d’achat rime avec un texte tout bonnement rédigé qui réquisitionne la signature des deux parties dans lequel le vendeur affirme prendre connaissance de votre offre d’achat.
Cependant, il n’est pas tout aussi enchanté à l’idée de vous vendre son bien. Il précise par conséquent qu’il reste à l’écoute en ce qui concerne une quelconque autre offre.
Par ailleurs, pour qu’il y ait un accord, il faudrait que votre contre-proposition d’achat fournisse un nouveau prix à la fois supérieur à votre offre initiale mais en restant inférieur au prix du marché.
De plus, le vendeur peut user de sa contre-proposition pour demander un délai de validité au-delà duquel le document n’est plus valable.
Comment réagir à une contre-proposition forte ?
Lors des négociations, s’il advient qu’une offre rédigée dans une contre-proposition est en déphasage avec votre budget, alors il est de votre ressort d’annuler la contre-proposition. Si vous n’avez pas envie d’abandonner, alors, sachez que vous avez une option, celle de vous faire rédiger une nouvelle contre-proposition reflétant la réalité de vos finances.
Cette demande est risquée dans les zones où il existe plus d’acheteurs que de vendeurs. En France par exemple, les chasseurs immobiliers rodent de partout. Par ailleurs, si votre vendeur est en compagnie d’un agent immobilier, alors soyez amical lors des échanges de négociation car l’agent immobilier pourrait être un élément facilitateur dans la négociation.
Comment réagir face à une contre-proposition orale ?
Il faut savoir qu’une contre-proposition engage le vendeur une fois qu’elle est approuvée par l’acheteur. Ainsi, pour éviter ces contraintes, nombreux sont les vendeurs qui préfèrent formuler une contre-proposition orale. En effet, ils ont tendance à formaliser une contre-proposition écrite suite à de bonnes négociations fructueuses. Cependant, dans le contexte, il est possible que cette action vous mette à dos, de potentiels acheteurs concurrents.
La stratégie de la contre-offre
Qu’est-ce qu’une contre-offre ?
Une contre-offre est une réponse donnée à une offre initiale. Une contre-offre signifie que l’offre initiale a été rejetée et remplacée par une autre. La contre-offre donne à l’auteur de l’offre initiale trois options : accepter la contre-offre, la rejeter ou faire une autre offre.
Généralement, les contre-offres sont courantes dans de nombreux types de négociations commerciales, de transactions, d’accords privés et publics entre deux personnes ou deux entités. Vous pouvez les trouver dans les transactions immobilières, les négociations d’emploi, les ventes de voitures, les placements privés, les fusions-acquisitions, les rachats, etc.
De plus, en tant qu’acheteur d’un logement, si vous faites une proposition d’offre inférieure au prix proposé, le vendeur peut choisir de la rejeter, de l’accepter ou de la laisser simplement expirer.
Si le vendeur fait appel à un agent immobilier, celui-ci filtrera les meilleures offres pour son client et s’associera finalement aux meilleurs enchérisseurs.
Par ailleurs, les vendeurs, à leur tour, peuvent également faire une contre-offre en indiquant la date de clôture de la vente. Si, par exemple, ils doivent agir rapidement, ils voudraient que la transaction soit conclue le plus tôt possible. Toutefois, s’ils ont besoin de rester plus longtemps dans le bien, ils peuvent demander à louer le bien pendant une certaine période après la transaction.
L’état du bien immobilier et les contre-offres
Les négociations de prix et les dates de clôture sont courantes entre les deux parties, mais il y a encore plus de raisons pour lesquelles les vendeurs peuvent recevoir une contre-offre.
En effet, l’état de la propriété est probablement le facteur le plus important. Lorsque les acheteurs potentiels visitent et analysent la propriété, le moindre petit problème lié à l’état de la maison peut entraîner une contre-offre éventuelle.
Cependant, les valorisations sont une autre raison de faire des contre-offres. Si l’évaluation préalable à l’achat est inférieure au prix de vente convenu, cela aura une incidence sur le montant du prêt hypothécaire que la banque accordera à l’acheteur.
Quelles sont les Droits et obligations relatifs à un vendeur ?
Le vendeur d’un bien immobilier a le droit d’analyser les différentes possibilités d’achat de son bien. Étant le principal propriétaire du bien, il est clair qu’il dispose d’une liberté totale de répondre favorablement ou négativement à une quelconque offre d’achat. Ainsi, pendant ces périodes de négociation de vente, ce dernier dispose de plein droit pour :
- Accepter ou non l’offre d’un potentiel acheteur
- Éditer une contre-offre nouvelle inhibant totalement l’action de l’ancienne en la rendant obsolète. Cependant, si le vendeur accorde du crédit à l’offre de l’acheteur, ce dernier est obligé d’entamer les transactions relatives au solde du bien. Autrement dit, une fois que le vendeur accepte une proposition de prix par écrit, il devient alors impératif de signer l’acte de vente. En effet, devant la loi, l’affaire est théoriquement conclue.
Quels sont les droits relatifs à un acheteur ?
Lors des opérations d’achats de biens entre le vendeur et l’acheteur, une fois qu’une offre d’achat est approuvée par le vendeur, un acheteur peut exercer légalement une pression sur le vendeur pour qu’il signe l’offre de vente.
Pouvoir de négociation
Si vous êtes vendeur, au cours de l’analyse d’une contre-offre, il est conseillé de faire appel à un agent immobilier expérimenté qui pourra vous aider à faire aboutir les négociations. La connaissance est le pouvoir dans les négociations, alors essayez d’obtenir autant d’informations que possible sur la maison, sur le vendeur ou sur l’acheteur.
Parfois, les vendeurs utilisent la vente d’un bien pour financer l’achat d’un autre bien, ce qui signifie qu’ils disposent d’une période limitée pour vendre et qu’ils peuvent être plus impatients de conclure un accord. De même, les acheteurs qui ont résilié un bail peuvent être désespérés de trouver un endroit où vivre et être plus disposés à négocier.
Par ailleurs, si vous vendez une maison présentant des problèmes connus et concrets, prévoyez comment ces problèmes peuvent vous désavantager lors des négociations.
Ces types de problèmes placent les vendeurs dans une situation nettement désavantageuse. En effet, les vendeurs doivent payer les réparations, baisser le prix demandé ou rejeter la contre-offre en espérant que le prochain acheteur ne remarque pas les réparations potentielles ou ne s’en préoccupe pas.
En revanche, du point de vue de l’acheteur, il est préférable de payer une inspection (environ 500 euros) avant de franchir le pas de l’achat d’une maison. En contrepartie, l’inspection peut vous faire économiser de l’argent et vous éviter de futurs problèmes à gérer.
Répondre à une contre-offre
Si vous avez reçu une contre-offre en tant qu’acheteur ou vendeur, examinez soigneusement tous les aspects. Que vous vendiez ou achetiez une maison, établissez un prix plancher ou minimum et un prix plafond ou maximum que vous êtes prêt à payer ou à accepter.
En revanche, avec de bonnes informations sur l’état de la maison et la situation de l’acheteur ou du vendeur, les contre-offres peuvent être vos amies. De plus, profitez des outils d’évaluation gratuits en ligne pour obtenir les meilleures informations sur n’importe quel bien, que vous soyez locataire, acheteur ou vendeur.