La vente en viager est régie par un contrat de vente qui permet à un particulier de vendre son bien immobilier en échange d’une rente viagère. Voici quelques éléments qui vont vous permettre de saisir les principes fondamentaux de ce contrat.
Une vente immobilière en viager permet à l’acheteur (aussi nommé débirentier) de profiter d’un rabais sur le prix de vente du bien (environ 30%). Mais en échange il va devoir donner une somme d’argent, nommée rente viagère, qui est calculée en fonction de l’âge du vendeur (aussi nommé crédirentier) de son espérance de vie et du montant du bien. Celle-ci est versée au vendeur de façon mensuelle, trimestrielle ou annuelle. La vente en viager peut se révéler être une très bonne affaire si les rentes viagères sont arrêtées avant l’espérance de vie du crédirentier. Si les rentes se poursuivent au delà de l’espérance de vie du vendeur, le montant total des rentes peut dépasser le bouquet. Ainsi, le bien sera finalement acquis plus chère que son estimation initiale.
Il existe deux types de vente en viager. Le viager libre, et le viager occupé. Ce premier donne le droit d’accès à la propriété dès la signature du contrat par les deux parties. Le propriétaire peux alors occuper les lieux, mettre le bien en location ou le revendre. Cependant, le prix de vente est moins intéressant que pour une vente en viager libre. Pour la vente en viager occupé, la personne qui a acheté le bien y aura accès uniquement lorsque la personne quitte l’habitation. À présent, à vous de savoir quelle est la formule qui convient le mieux à votre profil !